Le SGEN-CFDT et l’UNSA obtiennent une avancée pour la construction dans la démocratie d’une université de type fédéral et la mise en place d’un dialogue social de site.
Le conseil d’administration du PRES Université de Grenoble a procédé lors de sa séance du 17 Janvier à l’élection de son nouveau président. Lors de cette séance les représentants SGEN-CFDT et UNSA on fait la déclaration ci-dessous. La mise en place d’inter CA et inter CT a été actée et un calendrier de travail en vue de la construction d’une université de type fédéral devrait être proposé mi-Janvier. Ces éléments nous ont parus suffisamment importants pour soutenir la candidature de Bertrand Girard , qui a été élu à l’unanimité des suffrages exprimés à la présidence du PRES (3 non participation au vote, les représentants FSU ont refusé de siéger au CA).
Fidèles à leur engagement le SGEN-CFDT et l’UNSA continueront à œuvrer pour un syndicalisme de proposition.
Déclaration SGEN-CFDT et UNSA, CA du PRES du 17 Décembre 2012
La mise en place de nouvelles équipes dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche du sillon Alpin et d’une nouvelle présidence du PRES Université de Grenoble offrent une opportunité unique :
- pour la construction d’une université de type fédéral, associant tous les établissements du sillon alpin ;
- pour la mise en place d’un véritable dialogue social sur l’ensemble ESR du sillon alpin.
Nous tenons à rappeler que le PRES, dans sa configuration actuelle, ne permet pas un véritable dialogue démocratique avec les personnels et leurs représentants. Nous avons toujours considéré cette structure comme étant temporaire et devant préparer une université qu’il s’agit maintenant de mettre en place.
La construction d’une université de type fédérale, est un enjeu majeur pour le sillon Alpin. Au-delà de la structure même que prendra cette université, il est urgent de commencer un travail de fond, associant les personnels et leurs représentants, afin de définir les objectifs que nous souhaitons partager, les degrés de subsidiarité des différentes composantes, les axes que nous souhaitons privilégier. Cette réflexion, si elle doit s’appuyer sur ce qui est déjà en place et sur les réflexions passées, doit aller beaucoup plus loin et avec des objectifs différents de ce qui avait conduit au projet d’IDEX. En d’autres termes le projet d’IDEX, même s’il contenait des points intéressants, ne saurait constituer la base des discussions à venir.
D’autre part la mise en place de cette université peut avoir un impact important sur les conditions de travail des personnels en particulier BIATSS. Il faut donc dès le départ associer tous les personnels et mettre en place un dialogue social sur le sillon alpin, à même de prendre en compte la complexité de cette construction.
Les discussions doivent être bien sûr menées avec les conseils des différents établissements, mais cela n’est pas suffisant et ne permettra pas la confrontation des points de vue et la vision d’ensemble que nous appelons de nos vœux. Nous proposons donc que :
- les CA soient réunis régulièrement en inter-CA ;
- soit mis en place un inter-CT réunissant l’ensemble des CT du sillon Alpin.
La résorption de l’emploi précaire est un des thèmes dont l’inter-CT devrait se saisir très rapidement.
Avec la mise en place de ces deux structures, nous demandons que très rapidement un calendrier soit défini avec une méthode de travail et des points d’étapes parfaitement identifiés.
Cette période intermédiaire nécessite d’autant plus un pilotage du PRES qui prenne en compte tous les personnels du PRES, qu’ils soient contractuels ou détachés par leur université, et qui permette un réel fonctionnement inter-U.
C’est sur la volonté exprimée de prendre en compte l’ensemble de ces points que nous nous prononcerons, en tant que représentants des syndicats SGEN-CFDT et UNSA, sur la candidature qui nous est proposée aujourd’hui.