Etre magasinier des bibliothèques en 2022 : vos retours

Courant mai, le Sgen-CFDT organisait une visioconférence destinée aux magasiniers des bibliothèques. Une trentaine d'agents ont participé et sont venus s'exprimer sur leur métier et conditions de travail. Un grand merci à eux !

Le jeudi 12 mai 2022 se déroulait une visioconférence organisée par le Sgen-CFDT dont la thématique était « qu’est-ce qu’être magasinier des bibliothèques en 2022 ».magasinier

Les participants représentaient bien la filière des bibliothèques puisque certains travaillaient dans les bibliothèques universitaires (ou INSPE) et d’autres à la BnF (ministère de la culture).
Pour rappel, 1/3 des effectifs de la filière des bibliothèques travaille au Ministère de la Culture et autres ministères.

Qu’en est-il ressorti ?

Reconnaissance de l’investissement

Le métier de magasinier a évolué et les missions sur les fiches de poste tendent à ressembler à celles des BIBAS.

Il n’est plus rare d’entendre les collègues de catégorie C dirent qu’ils cataloguent (création de notices), gèrent les ressources continues… Si par chance, un magasinier a des connaissances en informatique, il est sur le numérique. De même, il n’a pas rare d’avoir des magasiniers qui se retrouvent seuls à gérer seuls le service public, les collections dans les « petites bibliothèques ».

Les agents ne sont absolument pas contre mais

comment notre établissement et ministère remercient notre investissement ?

Évolution de carrière

Les intervenants s’interrogent sur leur évolution de carrière. En effet, malgré une hausse du taux de promotion, les collègues ont un sentiment de stagnation de leur carrière. Même s’ils bénéficient d’une évolution d’échelon, c’est l’évolution de grade et de corps qui les interpellent.

L’immobilisme de carrière et le sentiment de non-reconnaissance essoufflent leur motivation et leur investissement.

 

Nos revendications

  • Le Sgen-CFDT a demandé dès les premiers travaux sur la LPR, un repryramidage de la filière bibliothèque.
    Ce repyramidage permettrait d’augmenter le nombre de promotions de corps comme cela est appliqué pour les ITRF ; ce dispositif va permettre à 2500 agents ATRF (cat. C) d’être promus techniciens (cat. B).
  • La révision des montants de l‘IFSE (indemnitaire mensuel) défendue lors de la mise en application de la LPR par le Sgen-CFDT a permis aux agents de catégorie C de voir leur indemnitaire augmenter. Cependant, cette hausse ne peut être la seule réponse.