Le « nouveau » Bac voulu par Jean-Michel Blanquer concernera les élèves qui entrent en Seconde à la rentrée 2018. Ils obtiendront le Bac « réformé » en juillet 2021. Tour d’horizon de nos positions et revendications sur le sujet.

Clés de compréhension

  • Un nouveau bac, pourquoi ?
  • Une méthode inconséquente
  • Un alourdissement de la charge de travail des personnels
  • Des modalités d'épreuves variées et étalées sur 2 ans
  • Sans impact sur l'orientation

Un nouveau Bac en 2021, pourquoi ?

Pour le Sgen-CFDT changer le Bac est utile pour permettre une évolution du lycée vers :

  • un lycée plus juste socialement
  • un lycée qui permet un parcours bac -3 / bac +3 développant l’émancipation,
  • un lycée dans lequel les personnels ont le pouvoir d’agir sur leur travail.

Mais pas celui-là !

Or, pour le Sgen-CFDT le Bac Blanquer est bien loin d’atteindre ces objectifs :

Une méthode inconséquente

La méthode Blanquer a consisté à commander un rapport rédigé après  l’audition des divers acteurs du système (Rapport Mathiot : voir l’analyse du Sgen-CFDT ici). Mais le ministre  ne s’est finalement quasiment pas appuyé sur ses conclusions, et les textes définitifs ont été proposés 10 jours seulement avant le vote en Conseil supérieur de l’Éducation. Pour le Sgen-CFDT on est bien loin d’un vrai  dialogue social.

Un alourdissement de la charge de travail des personnels

La conséquence immédiate, pour tous les personnels, de la nouvelle façon de prendre en compte les évaluations des élèves est une charge de travail accrue : de préparation, correction, harmonisation pour les enseignants, d’organisation pour les équipes de direction et les personnels administratifs. La pression certificative alourdie sera aussi source de stress.

Avec des modalités d’épreuves variées et étalées sur 2 ans

Sans impact sur l’orientation…

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