Mobilisation oui, occupations non

Pendant tout le mouvement contre les retraites, nous avons appelé les composantes à faire  respecter les absences des étudiants désireux de participer aux journées de manifestation syndicale. L’accès à des salles dédiées a été accordé  systématiquement par la présidence, pour la tenue des assemblées générales de préparation de ces journées.

L’accès libre des  personnels et des étudiants de l’UGA à leurs lieux de travail, la préservation des espaces partagés qu’ils soient privés ou publics doit se faire dans le respect de tous.

Nous devons veiller collectivement à préserver la continuité du service public, la qualité de nos formations  ainsi que le cadre de vie de notre université.

Ces occupations, par une minorité, ne peuvent que nuire à la nécessaire sérénité des débats et au rôle clé que l’université doit avoir dans l’essor de la société. Le débat politique y a sa place, mais dans le cadre d’un dialogue constructif et dans le respect des  libertés pour parvenir à des solutions pacifiques aux problèmes sociaux.

Occupations et sabotages ont un impact sur le budget de nos établissements, se font au détriment des activités de recherche et de formation et ne respectent pas le travail de l’ensemble des agents, en particulier les agents d’entretien et de maintenance, les agents de scolarité, les responsables de formation, les enseignants, les chercheurs, etc. Ils sont contraints de trouver des solutions qui ne satisfont ni les étudiants ni les personnels. Nous tenons à rappeler que les précédentes occupations sur le Domaine Universitaire de Grenoble se sont soldées par des dégâts considérables sans compter les heures de travail et de formation perdues pour tous. Le budget de l’université doit servir à améliorer notre qualité de vie au travail pas à réparer des dégradations !