Déclaration sur la nouvelle indemnité des informaticiens (IRI) au Comité Technique du CNRS

Si le Sgen-CFDT se réjouit de la reconnaissance de la spécialité des informaticiens, il regrette que :
– Seuls le Sgen-CFDT et le SNPTES aient voté pour,
– Que cette indemnité soit réservée aux nouveaux recrutés et aux mobilités.

Voir aussi notre article résumant la situation à l’issue de ce CT.

Déclaration Sgen-CFDT Recherche EPST  – CT CNRS du 04/07/18 :

Aujourd’hui, avec la création d’une nouvelle indemnité pour les informaticiens, nous sommes à un tournant de l’application du RIFSEEP au CNRS.

  • L’occasion de reconnaître les spécialités, celles des informaticiens et d’autres dans le futur,
  • L’occasion de moderniser les mécanismes indemnitaires et de sortir d’un immobilisme qui a trop duré,
  • Cela aurait pu être l’occasion de revenir à l’esprit du RIFSEEP, avec des primes basées sur les fonctions occupées et non suivant le corps/grade
  • Cela aurait pu être l’occasion d’apporter de la simplicité et de la transparence dans l’attribution des primes, également voulu par le RIFSEEP
  • Enfin l’occasion d’homogénéiser les mécanismes avec d’autres établissement comme INRIA (ou l’INSERM)

Et même si la décision que vous nous présentez rattrape en partie les inégalités générées par le passage au RIFSEEP, la simplification ou l’égalité n’y est pas.

Nous proposons donc au CNRS de modifier cette décision et d’appliquer un mécanisme similaire à celui mis en place à INRIA : Une prime annuelle d’un montant unique quel que soit le corps ou emploi type pour l’ensemble des agents de la BAP E.

Le CNRS, de par sa taille et son influence, doit montrer l’exemple pour la mise en place de cette indemnité, comme il l’a déjà fait pour le télétravail ou récemment pour le PPCR et le corps des AI.