Congé / RTT pendant le confinement à Grenoble

Suite à la publication d'une ordonnance, les établissements se sont positionnés sur les obligations de dépôt de congés et RTT. Le Sgen-CFDT a rappelé son opposition aux injustices créées par cette ordonnance et voté une motion. Le point sur les décisions des établissements.

Lire notre article: Congés/RTT: Une ordonnance injuste

  • À l’UGA et à Grenoble-INP, en concertation avec vos représentants syndicaux, les directions ont décidé de ne pas mettre en œuvre le dépôt rétroactif de 5 jours pour les personnels en ASA, ce qui réduit partiellement l’iniquité de cette mesure. L’UGA recommande aux personnels télétravaillant de prendre trois jours de repos au moins d’ici au 24 mai, sans obligation, Grenoble INP demande le dépôt de 5 jours de congés.
  • Au CNRS, le Délégué régional rappelle que toute personne effectuant des tâches en télétravail, même si cela ne couvre pas une journée de travail complète ou doit se faire avec des horaires spécifiques du fait de contraintes liées  la situation actuelle, peut se déclarer comme télétravaillant. Les personnes en télétravail n’ont pas l’obligation de déposer de congés, même si leur directeur d’unité peut les y inviter.

Nous invitons tous les personnels, de quelque employeur du site que ce soit, et qui ressentiraient une application injustifiée des ordonnances sur les congés, à prendre contact avec nous.

Au CT de l’UGA, la motion suivante, proposée par l’UNSA, a été votée :

La mise en œuvre de l’ordonnance du 15 avril 2020 ayant été décidée sans aucune consultation des organisations syndicales, imposant une réduction des congés punitive et malvenue en cette période inédite dont les agents publics ne sortiront pas indemnes, doit être retirée tant qu’aucune négociation n’ait été organisée au sein de l’administration centrale. Par ailleurs, les femmes risquent fort d’être une fois de plus discriminées, notamment parce que ce sont elles très majoritairement qui se retrouvent en position d’ASA pour la garde des enfants. L’application de cette ordonnance ne peut pas être laissée à la seule décision arbitraire des chefs de service sans a minima des critères objectifs prenant en compte la diversité des situations des collègues, sans un suivi de cette application et sans un droit de recours des collègues.