Grenoble INP – UGA : « Paye tes frais d’inscription »

Pour des écoles d’ingénierie et de management publiques et « gratuites »

Ce message est porté par l’ensemble des organisations syndicales de Grenoble INP – UGA; et soutenu par l’ensemble des élu.e.s étudiant.e.s au CEVU et CA de Grenoble INP – UGA

Nos écoles d’ingénierie et de management, écoles publiques françaises doivent conserver les frais d’inscriptions du service public universitaire (c’est-à dire 628€/an pour les écoles d’ingénierie, montant fixé par le ministère dans un barème national).

La présidence de Grenoble INP – UGA a récemment fait part dans différentes instances de son projet d’augmenter significativement les frais d’inscription, avec la mise en place d’une modulation selon le revenu des parents, avec un niveau maximal de l’ordre de 6000 € pour les plus hauts revenus. La présidence affirme viser “une ressource complémentaire de 6 Millions d’euros”.

Ce projet sera présenté au prochain Conseil d’Administration (CA), de Décembre 2025, et est proposé à l’ordre du jour du prochain Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU) de Novembre.

Pour nous, cela va à l’encontre du principe de gratuité de l’enseignement supérieur.

Pour rappel, le préambule de la constitution du 27 Octobre 1946, alinéa 13, stipule que: La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat.

Paye tes frais d’inscription :

  •  les augmenter est une rupture de l’égalité d’accès au service public;
  •  les augmenter, c’est faire porter aux étudiantes et étudiants le désengagement de l’État des services publics de l’enseignement supérieur. Avec le prétexte de ces recettes opportunistes perçues par l’établissement, l’état sera en mesure de poursuivre la baisse de sa dotation.
  •  les indexer sur le revenu fiscal du foyer, ou des parents, c’est limiter l’autonomie de nos étudiants, et leurs choix d’avenir.

Nous, organisations syndicales représentées au CEVU et au CA de Grenoble INP – UGA, affirmons que l’équipe présidence doit préserver le principe de gratuité de l’enseignement supérieur. La pression budgétaire exercée par le ministère ne doit pas nous conduire à remettre en cause ce principe fondamental, et il existe d’autres moyens de retrouver un équilibre budgétaire. Nous appelons les étudiant.e.s et les personnels à la plus grande mobilisation afin que la présidence retire son projet!

Mobilisons nous et signons la pétition pour défendre le service public et la gratuité de nos écoles d’ingénierie.

Les organisations signataires : CGT, CFDT, FSU et UNSA