Les premières élections UGA et COMUE.
Prochaine réunion publique sur le Polygone :
le mercredi 2 décembre de 12h30 à 14h30 amphithéâtre Ampère,
1er étage du bâtiment GreEn-ER,
au 21 avenue des Martyrs (Tramway de la ligne B – arrêt station ‘CEA’).
De nombreux collègues nous font part de leur incompréhension face à la multiplicité des listes aux élections des conseils pour l’UGA et pour la COMUE le 3 décembre. Ces élections étant de grandes premières du fait de la fusion des 3 universités et de la création de la COMUE, un décryptage s’impose.
Cinq bonnes raisons de voter pour les listes que le SGEN-CFDT présente.
1. Le SGEN-CFDT est le seul à présenter des listes aux conseils de l’UGA et de la COMUE, indépendantes des équipes présidentielles et représentant tous les personnels (nous étions également présents le 24 novembre pour les conseils de Grenoble-INP).
Quelles sont les listes en présence ? Deux listes non syndicales se présentent pour les élections aux conseils de l’UGA et de la COMUE, l’une soutient la candidature à la présidence de l’équipe Lise Dumasy – Patrick Levy, « Unis pour réussir l’UGA », l’autre la candidature à la présidence de l’équipe Sébastien Bernard – Yannick Vallée « Pour une université́ forte de ses laboratoires, composantes, étudiants et personnels » et « Dialogue, action et efficacité ».
Parce qu’actuellement, aucune de ces listes ne permet, seule, de garantir les conditions d’une restructuration réussie, le SGEN-CFDT ne soutient ni l’une ni l’autre. La légitimité des listes présentées par le SGEN-CFDT est fondée sur des valeurs et des engagements qu’il portera tout au long du mandat dans tous les conseils, aussi bien sur les grandes orientations de cette restructuration que pour la défense de tous les personnels : notre indépendance est un gage pour les porter efficacement.
Nous sommes la seule liste syndicale à représenter tous les personnels, dans tous les conseils. C’est un gage de cohérence dans les propositions, sans opposer les personnels, sans corporatisme.
2. Le SGEN-CFDT est un syndicat de proposition, qui sait s’opposer et obtient des résultats.
La mise en place de l’inter-CT, le volet « politique sociale » dans les statuts de la COMUE, garantissant par exemple le ‘mieux disant’ pour les régimes indemnitaires à l’UGA, n’auraient pas été obtenus sans le SGEN-CFDT. Le SGEN-CFDT a porté ces revendications qui ont été inscrites, après négociations, noir sur blanc, dans les statuts de la COMUE. En effet, refusant les postures dogmatiques d’opposition systématique, nous analysons les projets en détail et, en fonction de nos valeurs et des objectifs que nous défendons, nous les amendons.
Les deux listes non syndicales, soutenant des équipes présidentielles, seront bien en peine de s’opposer efficacement aux équipes qu’elles soutiennent quand il faudra défendre les personnels ou s’opposer sur des orientations décidées par ces mêmes équipes.
3. Le SGEN-CFDT s’est engagé pour l’université fusionnée UGA et la mise en place de la COMUE. Il porte des revendications gages de la réussite de cette organisation.
Nous demandons une structuration fédérative de l’enseignement supérieur et de la recherche publique associant l’ensemble des acteurs sur le site Grenoble Alpes depuis plus de 10 ans : nous n’avons pas changé d’objectifs. Parce que nous pensons que l’université fusionnée d’une part, la COMUE d’autre part, sont les deux ‘piliers’ indispensables pour une réorganisation du site Grenoble Alpes, nous les avons soutenues, tout en mettant en avant les points indispensables pour leur réussite. La mise en place de la COMUE permet un pilotage collégial et démocratique sans précédent : plus de 250 personnes élues dans les différents conseils (CA, CAC, conseils des pôles de recherche et du collège doctoral) vont pouvoir porter des projets, des propositions inter-établissement.
4. Le SGEN-CFDT présente des listes dans tous les conseils et tous les collèges.
Pour le SGEN-CFDT, tous les conseils (administration, académique, formation et vie universitaire, recherche) sont importants. Ce sont plus de 80 candidat-e-s qui portent les valeurs de la CFDT et se présentent à vos suffrages pour les élections dans les conseils de Grenoble INP, de l’UGA et la COMUE. Nous sommes la liste syndicale qui rassemble le plus de candidat-e-s issus de tous les secteurs disciplinaires et de tous les établissements. C’est le gage que tous les personnels seront effectivement et efficacement représentés et que la charge de travail ne reposera pas sur quelques élus. Nos candidats s’engagent, comme ils l’ont toujours fait, à être des relais de et vers l’ensemble des personnels : parce que le SGEN-CFDT porte des valeurs collectives, nos candidat-e-s ne représentent pas leurs propres intérêts, mais sont de véritables porte-parole.
5. Le SGEN-CFDT c’est la CFDT dans l’enseignement supérieur et la recherche.
S’engager pour chacun, agir pour tous, c’est l’engagement de la CFDT dans toutes les instances où elle est présente. S’appuyer sur l’ensemble de la CFDT, voilà aussi la force de nos listes.
Vous pouvez également faire le Quizz en 5 questions :
« décryptage élections UGA et COMUE du 3 décembre »
A) La fusion des trois universités ouvre une période de transition où l’on ne saura pas qui fait quoi.
FAUX : La gouvernance de l’UGA est définie par les statuts de l’UGA et la direction administrative désignée de façon consensuelle par les exécutifs des 3 universités actuelles. Cependant, il reste encore de nombreux points à définir et à mettre en œuvre.
Pour le SGEN-CFDT, les statuts constituent un garde-fou et une structure permettant les arbitrages indispensables au respect des missions de l’université et à son adaptation à la société. Néanmoins, il importe que des marges de manœuvre soient laissées pour prendre en compte les différences de cultures de travail des établissements historiques et pour que la convergence progressive tienne compte des propositions des personnels exerçant au plus près des usagers et des partenaires.
B) De toute façon, l’organisation de l’UGA dépendra de l’équipe présidentielle.
FAUX : D’une part, les différences de programme entre les deux équipes candidates aux fonctions exécutives sont ténues : il est d’ailleurs difficile d’identifier les vraies priorités parmi le grand nombre de promesses. D’autre part, les élus du personnel – majoritaires dans chacune des instances de délibération – auront un rôle décisif dans la définition de la future organisation de l’UGA, si tant est qu’ils ne soient pas dans une situation de dépendance vi- à-vis de l’équipe présidentielle.
Le SGEN-CFDT considère que l’organisation de l’UGA ne doit pas être fondée sur le président et son équipe mais être mise en place et affinée dans une perspective de fonctionnement à long terme dans l’intérêt de l’université et des missions que lui confient l’Etat et les collectivités territoriales. Les élus du SGEN-CFDT s’étant positionnés exclusivement sur des principes et des modes de gouvernance, ils porteront indifféremment ceux-ci quelle que soit l’équipe présidentielle.
C) Avec la fusion des trois universités et la création de la COMUE, les décisions seront prises de plus en plus loin du terrain par des personnes qui ne le connaissent pas.
FAUX : La mise en place de la COMUE, s’effectue avec l’élection de plus de 250 représentants, c’est un changement sans précédent par rapport au PRES. L’université unifiée (UGA) a, quant à elle, des conseils élus et des composantes avec des conseils élus.
Il importe que les décisions prises par les instances délibératives de l’UGA et les orientations de la COMUE prennent en compte les spécificités, les difficultés et les objectifs des composantes, des laboratoires et des personnes. Qu’ils soient personnels BIATOS/ITARF, enseignants-chercheurs, enseignants ou chercheurs, les candidat-e-s présentés par le SGEN-CFDT ont presque tous exercé des responsabilités de gestion de formation ou de recherche (au cours desquelles ils se sont confrontés aux difficultés de fonctionnement) ainsi que des mandats dans des instances délibératives de proximité (composantes, UMR…).
D) Les collèges électoraux sont calqués sur les catégories de personnels et les domaines disciplinaires: les multiples listes ne sont que des rassemblements plus ou moins éphémères d’intérêts catégoriels.
FAUX : Ce n’est pas parce que des collèges électoraux ont été instaurés pour garantir une représentativité des personnels élus dans les instances délibératives que les différentes listes ne se préoccupent que des intérêts de leurs viviers d’électeurs. Ceci dit, dans le monde en pleine transformation qui est le nôtre, définir des positions qui prennent en compte les points de vue de catégories et disciplines différentes requiert du temps et une envie réelle de construire ensemble au bénéfice de tous.
Les listes présentées par le SGEN-CFDT ne sont pas des regroupements conjoncturels de personnes partant sous la bannière d’une équipe présidentielle candidate et elles sont autant présentes dans les collèges d’enseignants et chercheurs que dans les collèges de BIATOS. Qui plus est, le SGEN-CFDT est affilié à la CFDT et est présent dans tous les secteurs. Ses membres sont très sensibles aux besoins socio-économiques de la région et du pays ainsi qu’aux objectifs de formation des citoyens et d’insertion professionnelle des étudiants de l’université.
E) Toutes les listes roulent en fait pour des candidats à la présidence de l’UGA et de la COMUE.
FAUX : Il est vrai qu’un ensemble de deux listes est mené par deux candidats présidents (l’un à l’UGA, l’autre à la COMUE) et qu’une autre liste s’est prononcée en faveur – et fait déjà campagne – pour un autre duo de candidat-e-s président-e-s. Cependant, d’autres listes ne se rangent pas derrière une équipe présidentielle candidate : elles tiennent à ce que leur légitimité soit fondée sur des valeurs et des engagements afin d’être vraiment en mesure de les porter tout au long du mandat. Ce sont les listes syndicales
Les prochaines années seront décisives pour la structuration de l’UGA et le SGEN-CFDT considère nécessaire de dissocier le fonctionnement interne (notamment les relations entre l’exécutif, les conseils centraux et les composantes) qui doit rester pérenne, des choix et des impulsions politiques d’une équipe présidentielle.