Votez Sgen-CFDT et Sup'Recherche UNSA pour une approche constructive !
Du 28 novembre au 30 novembre 2023 ont lieu les élections pour les consils de l’Université Grenoble Alpes et de Grenoble INP. Vous avez déjà reçu par mail un message de « legavote » qui vous indique les modalités de connexion et les conseils pour lesquels vous êtes appelés à voter.
Vous êtes tous appelés à voter pour maintenir la collégialité et la démocratie de notre établissement, que vous apparteniez aux services centraux, aux composantes sans personnalité morale (EUT, Faculté des Sciences, Faculté H3S ou regroupées dans la C3E), à des composantes à personnalité morale (ENSAG, SCIENCES PO GRENOBLE-UGA, Grenoble INP-UGA), ou à des organismes de recherches (CNRS, INRIA, CEA-DRF et INSERM). Aux mêmes dates auront lieu les élections aux conseils de Grenoble INP-UGA avec pour électeurs, les personnels de G INP-UGA, de Polytech, de l’IAE et des EPST travaillant dans des laboratoires sous tutelle Grenoble INP-UGA.
Retrouvez en photos toutes nos candidates et tous nos candidats à l’UGA et à Grenoble INP !
S’appuyer sur la possibilité de collégialité offerte par la structure de grand établissement
Le Sgen-CFDT et Sup&Recherche UNSA défendent depuis plusieurs années une structuration des sites grenoblois et valentinois qui reflète la coopération au quotidien des personnels de ces différents établissements. Ainsi après avoir porté un soutien critique à la fusion des trois universités donnant lieu à la création de l’UGA, et à l’instauration de la COMUE en 2016, nous avons voté pour la pérennisation de l’Établissement Public Expérimental (EPE) et de ses statuts : notre établissement va devenir un Grand Établissement. Nous avons en particulier soutenu et salué le développement d’un fonctionnement collégial permettant de tenir compte des décisions à plusieurs niveaux : des conseils de composantes ou de CSPM jusqu’aux conseils centraux, un grand nombre d’acteurs sont sollicités pour donner un avis sur la carrière d’un collègue, le lancement d’un projet scientifique ou une initiative pédagogique. Nous voulons maintenir une telle participation et ce dialogue collectif.
Notre bilan : des actions pour tous les personnels et des avancées significatives
Pendant le précédent mandat, c’est la participation régulière et active de nos élus aux conseils, aux groupes de travail et aux négociations avec les équipes présidentielles qui a permis d’améliorer dans les statuts de l’EPE, la stratégie de l’UGA ou la gestion des personnels. Nous proposons sur nos listes des représentants issus de toutes les catégories de personnels (BIATSS, Chercheurs, PR, MCF, PRAG/PRCE, CDI) et vecteurs de la diversité géographique, disciplinaire ou statutaire.
Nous avons obtenu pendant le précédent mandat :
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Pour les personnels administratifs ou techniques, une amélioration des carrières et rémunérations. Nous avons suscité et participé aux groupes de travail visant l’amélioration de la gestion des contractuels ou des carrières des personnels administratifs ou techniques. En particulier, nous avons réussi à obtenir la titularisation de nombreux personnels en CDD intervenant dans les projets IDEX. Nous avons aussi veillé à améliorer et clarifier le processus des primes rémunérant le décalage corps/fonction.
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Pour les enseignants-chercheurs et chercheurs, des primes selon leurs missions. Nous avons accepté de soutenir le régime indemnitaire (primes). Nous avons amélioré les critères d’attribution locaux de la RIPEC (volet C3) pour qu’elle reconnaisse les missions d’ une plus grand partie de nos collègues : 1 enseignant-chercheur sur deux serait bénéficiaire de la RIPEC dès 2025. Nous avons œuvré pour qu’elle salue le travail des collègues investis dans la pédagogie ou les tâches collectives que dans des activités scientifiques.
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Pour les personnels enseignants, une reconnaissance décisive. Nous avons été les premiers et les seuls à protester et réclamer dès 2021, dans les conseils ou lors de réunions à notre initiative, une amélioration de leur prime d’enseignement supérieur pour compenser le décalage induit par la RIPEC (volet C1) des enseignants-chercheurs. La reconnaissance du travail de nos collègues ESAS (PRAG, PRCE, 1er degré), la valeur décisive de leurs missions dans la formation et la qualité de l’encadrement de nos étudiants ont été aussi déterminantes et impératives pour nous que l’octroi de cette prime au niveau local de notre établissement. Nous nous félicitons que la plupart des syndicats se soient enfin ralliés en 2023 à ce constat et nous continuons au niveau national à défendre cette logique.
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Pour toutes les catégories de personnel, moins de précarité ! Nos élus veilleront à ce que la résorption de la précarité et l’amélioration du niveau des salaires se poursuivent pour tous les agents, contractuels ou fonctionnaires. L’enjeu de ces élections est donc essentiel pour le site : les conseils constituent un lieu de contrôle mais aussi de soutien du pouvoir exécutif en toute indépendance. Nos représentants seront là pour veiller à ce que la décision qui nous paraîtra la plus juste l’emporte et, avant tout, pour que chaque personnel et chaque composante soient pris en considération dans une démarche constructive et cohérente.
Nous resterons vigilants sur les conséquences que la politique d’austérité des dix dernières années s’atténue enfin : nous avons été les seuls à voter contre le calendrier de la mise en place du plan de retour à l’équilibre (PRE) et nous sommes abstenus sur le gel des postes qu’il a induit. Nous avons contrôlé l’application uniforme ce PRE. Nous refusons que les composantes soient de nouveau privées à l’avenir des moyens humains dont elles ont besoin et que ce PRE ne se fasse qu’au prix de l’augmentation des charges des collègues en poste ou du recrutement de contractuels. Il est anormal de devoir compenser le retard de l’État dans le financement de la GVT ou dans l’augmentation du point d’indice. Nos moyens doivent être destinés à améliorer nos conditions de travail.
Les engagements de la liste SGEN-CFDT et Sup’Recherche-UNSA
Nous porterons les valeurs d’un syndicalisme de proposition et de dialogue social, avec un objectif de cohésion et des propositions inter-établissements, s’appuyant sur notre nouvel établissement.
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Pour une stratégie sociale d’harmonisation par le haut :
- Continuer à améliorer et harmoniser les régimes indemnitaires (primes) au sein d’une même catégorie comme nous avons réussi à le faire pour les BIATSS UGA/G-INP
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Rendre plus homogène la gestion des emplois en obtenant une cartographie des compétences pour l’EPE afin que, pour une même tâche, la reconnaissance soit la même quelle que soit la catégorie d’appartenance et le lieu d’exercice
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Faciliter les progressions des carrières de tous les personnels. Il est important que l’ensemble de nos collègues, quel que soit leur statut, bénéficient du régime le plus avantageux lorsqu’il existe déjà dans une composante.
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Améliorer la reconnaissance de l’engagement de tous les personnels contribuant à l’UGA quel que soit leur établissement employeur.
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Poursuivre le dialogue social dans toutes les instances, notamment dans le cadre de la conférence sociale, que nous avons fait inscrire dans les nouveaux statuts de l’EPE : mise en place de groupes de travail avec les représentants des personnels sur tous les sujets importants pour les différents personnels qu’ils soient sociaux ou éthiques, comme nous l’avons fait pour le RIPEC, la prime des ESAS, le régime indemnitaire des BIATSS, la gestion des contractuels ou la déontologie des appels à projet.
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Pour des moyens adaptés à une recherche scientifique et des formations pédagogiques de qualité
- Exiger un rééquilibrage de la répartition des crédits notamment de ceux provenant de l’IDEX avec une augmentation significative des crédits récurrents pour les composantes de formation et les laboratoires.
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Changer la logique d’appels à projets pour aller vers une dynamique inclusive offrant à chacun des moyens pour mener une recherche de qualité, direction déjà entamée à notre initiative pour les appels IRGA
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Valoriser les projets pédagogiques, les innovations et les responsabilités dans la carrière des enseignants et améliorer leur reconnaissance par notre établissement
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Valoriser les ingénieurs et techniciens afin de reconnaître par l’IFSE (indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise), l’expertise développée et les responsabilités.
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Renforcer et promouvoir les dispositifs facilitant les collaborations interdisciplinaires et inter-composantes en formation et en recherche. En particulier, nous avons soutenu une politique en faveur des SHS afin que davantage de projets et de financement leur soient proposées.
Notre université doit encourager les sciences dans leur diversité et dans tous les domaines disciplinaires pour conforter notre rayonnement scientifique avec une vocation sociale, environnementale et des retombées pour nos territoires. Autant d’atouts pour enrichir les parcours des étudiants et l’apport de nouvelles compétences et opportunités à la hauteur des grands défis sociétaux. Nous interviendrons pour pérenniser une subsidiarité ambitieuse et innovante au plus près des étudiant.e.s et des personnels en préservant pour toutes les composantes, des services proches des usagers(scolarité, RH, logistique), dans le respect du cadre de la stratégie de la future Université.
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Pour la promotion d’une politique RSE ambitieuse
- Améliorer la qualité de vie au travail, réduire la précarité et renforcer le rôle de la conférence sociale pour défendre les intérêts des personnels et faire entendre leur voix.
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Anticiper les défis et les risques pour préserver l’intégrité de notre cadre de travail
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Veiller à la parité dans les recrutements, les carrières.
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Prévenir les conflits d’intérêt, le harcèlement ou la souffrance au travail en privilégiant par exemple une direction de laboratoire indépendante de la direction d’une équipe. La charte de déontologie à laquelle nous avons participé pour améliorer les sélections dans les appels à projet doit être déployée pour les comités de recrutement afin de proposer un cadre serein aux futurs candidats.
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Soutenir et inciter à une politique de développement durable, de sobriété énergétique avec des objectifs et indicateurs.
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Améliorer la capacité de nos équipements, favoriser si elles sont adaptées, leurs maintenances
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Faciliter l’accès aux modes de déplacements et une politique d’achats à moindre impact carbone
Nous vous proposons donc de voter pour les listes SGEN CFDT et Sup‘Recherche-UNSA
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Des candidates et des candidats investis dans notre collectif pour vous représenter.
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Un syndicalisme de propositions, qui s’engage et obtient des résultats.
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Deux syndicats généralistes et non corporatistes : nos listes représentent toutes les catégories de personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche publique (universités, EPST, grands établissements, CEA). Elles sont les plus à même de représenter et défendre tous les personnels.
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Deux syndicats qui soutiennent des réformes quand elles sont justes
- Des listes indépendantes de toute candidature aux présidences de l’UGA et de Grenoble INP.