Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche : avancées à conforter et dangers

Oui à la revalorisation des débuts de carrières académiques sans changement de charge d'enseignement, non aux nouveaux contrats précaires.

Lire également notre lettre à la ministre, antérieure aux dernières précisions sur le projet

Le recrutement des maîtres.ses de conférences et des chargé.e.s de recherches se fera désormais à au moins 2 fois le SMIC (contre 1,4 SMIC actuellement), et le Sgen-CFDT se félicite que sa proposition ait ainsi été reprise. Il était temps d’envoyer aux jeunes un signal positif sur les débuts de carrière dans l’enseignement supérieur et la recherche ! Cette revalorisation devra passer par une amélioration de la grille indiciaire afin d’éviter toute inversion de carrière.

D’autre part, en 2021, 92 millions d’euros seront également consacrés à la revalorisation indemnitaire, sans charge nouvelle pour les personnels des établissements, et ceci quel que soit leur statut, titulaires ou contractuels. Cette valorisation constituera la première étape de cette loi PPR.

Enfin, contrairement à ce qui a pu être préconisé dans les rapports des groupes de travail, la charge statutaire des enseignants-chercheurs ne sera pas revue, et le Sgen-CFDT se félicite là encore d’avoir été entendu.

Par contre, nous réaffirmons notre opposition aux « tenure track » et aux CDI de missions, tels qu’ils sont définis dans le rapport du groupe de travail n°2. Ces deux mesures ne répondent ni l’une ni l’autre aux enjeux actuels de la recherche et contribuent à la précarisation des enseignant.e.s-chercheur.e.s et des chercheur.e.s.